LGBTQIA+: des besoins spécifiques en santé

L'épidémie de VIH a révélé les inégalités sociales de santé vécues par certaines populations minorisées. Un projet bruxellois de maison arc-en-ciel en santé est aujourd'hui à l'étude, Explication avec Isabelle Gosselin, Observatoire du sida et des sexualités. Au moment où est apparue l'épidémie de VIH, on a commencé à s'intéresser à la santé des gays, avant que cela s'élargisse au fil du temps aux LGBTQIA+. Mais jusque-là, les besoins spécifiques en santé de ces groupes minorisés étaient peu mis au jour et peu étudiés » , explique Isabelle Gosselin , chercheuse à l- Observatoire du sida et des sexualités à l'ULB et chargée de projet pour l'association communautaire de santé ExAequo, qui travaille prioritairement avec des HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes) dans le cadre de la prévention au VIH. Paris ou à Londres, il existe aujourd'hui des centres de santé communautaires avec comme porte d'entrée le dépistage du VIH. Mais l'ensemble des questions de santé mentale, d'addictions, de violences et de médecine générale spécifiques à ces populations y est aussi abordé. Un projet de ce type est actuellement à l'étude pour Bruxelles.
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