La localisation et la taille des manifestations du 1er mai 2002. Fourni par l’auteur
La localisation et la taille des manifestations du 1er mai 2002. Fourni par l'auteur Outre leurs positions anti-immigration et un discours anti-élite, les partis d'extrême droite ont en commun d'avoir souvent amené leurs opposants à manifester en réaction à leurs succès électoraux. L'Allemagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Pologne, ou les États-Unis notamment ont connu ce type de mobilisations. Mais atteignent-elles leur objectif de réduire l'influence des partis d'extrême droite - Une analyse de Pierre-Guillaume Méon, Ilan Tojerow et Nicolas Lagios dans The Conversation. Pierre-Guillaume Méon , Université Libre de Bruxelles (ULB) ; Ilan Tojerow , Université Libre de Bruxelles (ULB) , and Nicolas Lagios , Université Libre de Bruxelles (ULB) Outre leurs positions anti-immigration et un discours anti-élite, les partis d'extrême droite ont en commun d'avoir souvent amené leurs opposants à manifester en réaction à leurs succès électoraux. L'Allemagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Pologne, ou les États-Unis notamment ont connu ce type de mobilisations. Mais atteignent-elles leur objectif de réduire l'influence des partis d'extrême droite ? Pour donner un élément de réponse à cette question, nous avons étudié les manifestations du 1ᵉʳ mai 2002 , qui s'étaient déroulées quatre jours avant le deuxième tour de l'élection présidentielle française pour lequel le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen, s'était qualifié contre Jacques Chirac.
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