IF@ULB : L’étude des mécanismes moléculaires qui régulent l’expression des gènes du VIH dans les cellules myéloïdes

La stratégie de « Shock & Kill » est porteuse d’espoir dans la lutte contre le sida. Dans le cadre d’un projet co-fund Marie Curie, Mathilde Galais étudie plus particulièrement les mécanismes à l’origine de la latence du virus permettant d’identifier des facteurs à cibler pour tester des molécules agissant sur ces différents mécanismes afin de forcer le virus à quitter cet état latent.

Dans les recherches dans la lutte contre le VIH, malgré une multithérapie anti-VIH prolongée et très efficace, des cellules infectées par des virus latents persistent chez les patients et constituent de véritables réservoirs de virus. La stratégie du « Shock & kill » suscite beaucoup d’espoir au sein de la communauté scientifique. Cette stratégie consiste à administrer des molécules qui réactivent l’expression des virus latents, tout en maintenant le patient sous traitement anti-VIH. Les cellules réservoirs qui expriment le virus pourraient ainsi être reconnues comme infectées et détruites par le système de défense de l’individu infecté.

Dans le cadre d’un projet co-fund Marie-Currie, Mathilde Galais - IBMM, Faculté de Sciences - étudie plus particulièrement les mécanismes à l’origine de la latence du virus dans cellules myéloïdes, qui constituent avec les cellules T lymphocytaires le réservoir majeur de cette infection.

Mathilde Galais présentera ses recherches les 2 et 3 mai dans le cadre du colloque Follows IF@ULB.

https://actus.ulb.be/fr/actus/­recherche/­ifulb-letu­de-des-mec­anismes-mo­leculaires­-qui-regul­ent-lexpre­ssion-des-­genes-du-v­ih-dans-le­s-cellules­-myeloides