Deux travaux de recherche menés à l’ULB se voient décerner un Prix exceptionnel de l’ARES et de son Comité femmes et sciences. Ce prix récompense des recherches sur les effets genrés ou sexués de la pandémie de Covid-19.
Le 11 février, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) - via son Comité femmes et sciences - va remettre leurs prix aux lauréat.es du Prix exceptionnel « Genre et Covid-19 ». Ce Prix a pour but de soutenir la recherche sur les effets genrés ou sexués de la pandémie de Covid-19.
Les projets se répartissent en deux catégories : sciences humaines et sociales et sciences de la santé. Les deux travaux primés à l’ULB s’inscrivent dans la catégorie sciences de la santé. Le premier prix est attribué à l’étude sur l’« évaluation de l’impact de la crise sanitaire liée au COVID19 sur le délai de présentation des victimes de violences sexuelles au sein d’un centre de référence de prise en charge ».
L’étude est menée par Mathilde Roux, étudiante en dernière année de médecine , dans le cadre de son mémoire. Mathilde Roux est supervisée par Serge Rozenberg, chercheur au sein du Service de psychologie du développement et de la famille - Faculté des Sciences psychologiques et de l’éducation et chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU Saint-Pierre et le Dr Charlotte Rousseau, gynécologue au CHU Saint-Pierre.
Le second prix récompense Maud Deny, doctorante au Laboratoire de pédiatrie - Faculté de Médecine , pour son travail de recherche sur le « rôle potentiel des micro-ARNs liés au chromosome X dans le dimorphisme sexuel du SARS-CoV2 ». Le promoteur de Maud Deny est le Pr. Mustapha Chamekh et son co-promoteur est le Pr. Georges Casimir (chef du Laboratoire de pédiatrie).
Une présentation des différents travaux sera proposée lors d’un webinaire le 11 février 2021 à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, initiée par l’UNESCO et ONU-Femme en 2015.
Les effets genrés ou sexués de la pandémie de Covid-19
