Nicolas Maira est l’un des quatre finalistes de l’ULB au concours "Ma thèse en 180 seconde". Son thème de recherche? La synthèse de fertilisants à partir d’air et d’électricité.
Doctorant au ChemSin (Chemistry of Surfaces, Interfaces and Nanomaterials, Faculté des Sciences), Nicolas Maira (ci-contre) s’intéresse à la formation de plasma, considéré comme le quatrième état de la matière. Il se penche particulièrement sur la synthèse de nitrates, utilisés comme fertilisant pour les plantes, à partir de l’air : "Sous l’influence d’un courant électrique apposé à la surface de l’eau, un plasma va se former et les atomes d’oxygène et d’azote de l’air vont se combiner pour donner naissance à des molécules de nitrates directement solubilisées dans l’eau", explique le chercheur. "Mon but est de comprendre quels sont les mécanismes de ces réactions chimiques, pour optimiser ensuite la production de nitrates". Contrairement aux fertilisants actuellement sur le marché, gourmands en énergies fossiles, ce procédé consomme uniquement de l’électricité, qui pourrait être produite par des panneaux solaires.
Au concours "Ma thèse en 180 secondes", Nicolas Maira a choisi de raconter cette histoire d’amour particulière entre l’oxygène et l’azote. Sa présentation est intitulée "L’éclair est dans le pré", allusion à une célèbre émission télévisée. "Résumer sa thèse en 3 minutes oblige à aller à droit au but, tout en restant intéressant et scientifique. C’est une expérience qui me sera utile pour mon travail d’assistant ou lors de la présentation publique de ma thèse, par exemple".
Ayant convaincu le jury lors de la sélection conjointe de l’ULB et de l’ULg le 30 mars dernier, il représentera donc l’ULB lors de la finale belge du concours, le 22 mai prochain à Mons.
Plus d’information > mt180.be