Réhabilitation durable et participative: focus sur la rue Keyenveld à XL avec l’UCLouvain

C’est ce lieu presque intime que la Faculté d’architecture, ingénierie architecturale, urbanisme LOCI et l’Institut de recherche LAB de l’UCLouvain investiront ces 9 et 10 juin. Objectif - Réfléchir avec des professionnels, des chercheuses, des chercheurs et des étudiant·es à la façon dont on peut réhabiliter le bâti bruxellois en misant sur une approche régénérative et circulaire, autrement dit sur un mode durable et participatif , tout en préservant son caractère. Les principes du Living Building Challenge * , la norme la plus rigoureuse au monde pour les bâtiments écologiques, guideront les travaux.

La rue Keyenveld est un écrin - on y trouve les maisons natales d’Audrey Hepburn au 48 et celle d’Auguste Perret, pionnier dans l’application du béton armé, au 57-59 - que la communauté locale (notamment le comité de quartier XL-Nord) a défendu , conduisant à la réhabilitation de la rue et la rénovation de plusieurs bâtiments à proximité.

Sélectionné par la Commission européenne pour participer à The Festival of the New European Bauhaus, cet atelier de la Faculté LOCI Bruxelles est co-organisé avec le Living Future Institute , en partenariat avec VIBE (association flamande qui promeut une approche régénérative dans le secteur de la construction), Communa (asbl bruxelloise engagée qui relie des bâtiments vides à des communautés de personnes marginalisées), et la KU Leuven.

Le workshop Breakfast@K51 se tiendra les jeudi 9 et vendredi 10 juin , dans les locaux de la Faculté d’architecture, ingénierie architecturale, urbanisme LOCI à Saint-Gilles, 47-51 rue Wafelaerts, 1060 Bxl. La presse est attendue ce jeudi 9 juin à 14h, rue Keyenveld pour une courte visite commentée de la rue, sous l’angle de la réhabilitation durable du bâti bruxellois.

Le workshop est organisé par Sergio Altomonte, Giulia Marino (professeure à la Faculté LOCI + LAB), Morgane Bos et Dorothée Stiernon (assistantes Facuté LOCI + LAB).

* Le Living Building Challenge défend des bâtiments « vivants » qui s’efforcent d’obtenir une énergie nette nulle ou positive, sont exempts de produits chimiques toxiques, et réduisent leur empreinte environnementale au long de leur cycle de vie.