« En 2011, une étude estimait que plus de 1.000 femmes subissaient chaque jour des violences sexuelles liées aux conflits en RDC, touchant plus de 40% des Congolaises. Avec ce projet, nous avons voulu, à notre échelle, sensibiliser à cette tragédie, et aider ces victimes », explique Véronique Feipel.
Ces agressions ont de lourdes répercussions psychologiques et sociales : ces femmes, et leurs éventuels enfants issus de viols, étant souvent rejetés par leur communauté. Elles peuvent aussi provoquer des séquelles physiques majeurs, comme des dysfonctionnements du périnée, du rectum, des voies urinaires et des organes reproducteurs.
L’étude a notamment chercher à évaluer la fréquence des troubles urinaires, gynécologiques et digestifs chez près de 200 victimes, ainsi que les modalités de soins existantes. L’intérêt : mieux cerner les besoins des patientes, mais aussi des soignants, parfois démunis face à un manque de formation spécialisée.
« Nous préparons maintenant une suite au projet, qui visera à sensibiliser davantage la population et à renforcer la formation des professionnels de santé »
https://actus.ulb.be/fr/actus/recherche/vers-une-meilleure-prise-en-charge-des-victimes-de-violences-sexuelles